Tout début janvier, Montblanc a fait la une de l'actualité en présentant avec l'e-Strap la première offensive sérieuse de l'industrie horlogère suisse sur le marché de la montre connectée. Il ne s'agit pas à proprement parler d'une toquante intelligente, puisque l'e-Strap est un petit boîtier qui vient se placer sur un bracelet de 20 ou 22 mm, dont l'écran se consulte en retournant le poignet. La montre en elle-même reste mécanique et traditionnelle (lire : E-Strap : Montblanc met un écran dans le bracelet de ses montres mécaniques).
Techniquement parlant, le périphérique discret est assez classique, avec la présence d'un accéléromètre, d'un vibreur, d'une puce Bluetooth 4.0 pour communiquer avec un smartphone (iPhone comme Android), ainsi qu'un écran de 0,9 pouce (128 x 36). Des caractéristiques qui rappellent les traqueurs d'activité d'entrée de gamme, mais au moins peut-on espérer des finitions de qualité à la hauteur de la réputation de la filiale du groupe Richemont.
Alexander Linz, du site Watch-Insider, a eu l'opportunité de voir l'appareil de près. Jérôme Lambert, le PDG de Montblanc, lui a donné la primeur d'une première démonstration sur le bracelet d'une montre Urban Speed. D'après les images du blogueur, l'écran de l'e-Strap ne fera pas de miracle : les notifications qui s'y affichent sont crénelées; on est loin de la dalle Retina de l'Apple Watch, mais c'est le prix à payer pour bénéficier d'une autonomie de 5 jours.
La rapide présentation a aussi été l'occasion de jeter un œil sur l'application Android à l'interface très sobre (parions qu'elle sera identique sur iOS).
L'e-Strap sera disponible à partir du mois de juin pour 350 euros; il sera aussi proposé avec tous les modèles TimeWalker Urban Speed, en option.