Fitbit n’a pas vraiment profité de l’effet de surprise : les nouveaux bracelets du fabricant ont été dévoilés en partie par la rumeur, mais le constructeur a tout de même réussi à conserver (plus ou moins) au secret son modèle le plus innovant. Le Surge est présenté comme une « super montre fitness », embarquant un écran tactile affichant l’heure, les contrôles musicaux, les notifications en provenance de son smartphone… mais uniquement les appels et les messages texte. Le bracelet est donc un peu moins complet qu’une « vraie » montre connectée, mais il assure néanmoins côté traqueur d’activité. Le périphérique intègre en effet un GPS et un cardiofréquencemètre, le tout avec une batterie capable de tenir sept jours sans sourciller.
Le bracelet Charge est un modèle plus simple qui n’est autre que le successeur du défunt Force, retiré des rayons pour cause d’irritations cutanées. Ses capacités se limitent à celles d’un traqueur d’activité standard, c’est à dire le nombre de pas, la distance parcourue ainsi que les étages montés. L’objet peut aussi mesurer la qualité du sommeil. Son petit écran OLED peut afficher l’heure et notifier le porteur d’un appel entrant.
Le Charge HR comprend les fonctions de son petit frère, auquel il rajoute un cardiofréquencemètre. Le composant a un impact certain sur l’autonomie du bracelet, qui n’offre que cinq jours de batterie, contre sept pour le Charge et le Surge. Les tarifs sont de 129$ pour le modèle de base Charge, de 20$ supplémentaires pour le Charge HR, et de 249$ pour le Surge.
Le constructeur ne compte toujours pas s’arrimer à la plateforme HealthKit d’Apple, qu’il snobe ouvertement — sans doute pour laisser un peu d’espace au Surge qui n’a que quelques mois pour convaincre ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas attendre l’Apple Watch (dont le modèle de base coûtera 100$ de plus). Une tâche qui ne sera pas facilitée par le retrait des produits Fitbit dans les Apple Store…