Nike a certes mis fin en avril à la production de bracelets FuelBand. Mais l'équipementier n'abandonne évidemment pas le secteur des objets connectés, bien au contraire : il va désormais investir ses ressources dans le développement de sa plateforme NikeFuel, ces points (calculés selon une recette tenue secrète) qui mesurent l'effort du sportif (lire : Nike abandonne le FuelBand et ses traqueurs d'activité). Si on attend encore de voir une application mobile (autre que celles signées Nike) sachant comptabiliser ces fameux points, la marque à la virgule a commencé à rendre ses NikeFuel beaucoup plus intéressants qu'une simple compétition virtuelle entre aficionados de la sueur.
Nike a ainsi installé à New York un distributeur de produits maison : chaussettes, maillots, chapeaux… Mais voilà, il est inutile de vouloir payer avec de l'argent sonnant et trébuchant pour obtenir ce qui ressemble surtout à des goodies : pour décrocher un objet, il faut porter son bracelet FuelBand sur la surface prévue à cet effet, et espérer avoir le nombre de points NikeFuel suffisant pour décrocher la timbale.
Les objets « premier prix » coûtent 500 points, les items les plus intéressants sont « facturés » 1 000 points et au delà. La machine ayant la bougeotte, elle sera déplacée toutes les nuits dans un nouvel endroit de la Grosse Pomme. Et d'après les témoignages, elle ne prend en compte que les points de la journée, pas ceux accumulés au fil du temps. Au moins, voilà une incitation concrète à se bouger un peu chaque jour.
Source : TechCrunch