Lorsqu'Apple et Google se sont lancés sur le marché des smartphones, Research In Motion (RIM) était parti à l'assaut du marché grand public. Ses solutions faisaient alors l’unanimité chez les professionnels.
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Si auprès des allergiques du clavier virtuel, la société canadienne a quelques adeptes, elle ne parviendra pas à rivaliser avec ses concurrents sur le long terme. C'est du moins ce qu'affirme Matthew Robison dans une note à ses clients. Pour l'analyste de Wunderlich Securities, RIM va rapidement être cantonné au marché de l'entreprise.
RIM est en perte de vitesse depuis un certain temps déjà. Au premier trimestre, sa part de marché était de 12,9 % en baisse de 6,8 points par rapport à la même période l'année passée (lire : Android domine plus que jamais le marché des smartphones).
Seul rayon de soleil pour la société canadienne : la PlayBook se vendrait relativement bien comparée aux autres concurrents de l'iPad. Mais attention encore, la demande pour la tablette de RIM aurait rapidement faibli.
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