En fin d’année dernière, l’UFC Que-Choisir avait saisi l’Arcep pour qu’elle examine les dysfonctionnements et les ralentissements ressentis par de nombreux abonnés du fournisseur d’accès à l’internet (FAI) Free tentant d’accéder à certains services et applications sur internet, et plus particulièrement YouTube.
Le gendarme des télécoms vient de rendre ses conclusions et n’a constaté aucune pratique discriminante à l’égard de Google ou d’un autre service en ligne de la part de Free.
L’Arcep indique que les lenteurs constatées sont liées à la congestion du réseau et ne fait qu’affirmer ce que tout le monde sait depuis le début à savoir que c’est une histoire de gros sous entre d’une part Free et d’autre part les grands acteurs de l’internet et plus particulièrement Google. Autrement dit, la neutralité du net n’est pas remise en question.
Les embouteillages provoqués par des tuyaux sous-dimensionnés “affectent l’ensemble du trafic internet acheminé en transit depuis et vers le réseau de Free, sans distinction de nature, d’origine ou de destination”.
Par conséquent, pour l’Arcep, cette situation n’entraîne pas de décisions particulières. Toutefois, elle estime que cette étude a été très intéressante à mener et reconnaît la nécessité de mieux informer les internautes sur la qualité de service offert par les différents fournisseurs d’accès.
On doute que l’UFC Que-Choisir qui s’était émue de la lenteur de l’enquête en mai dernier (lire : UFC-Que Choisir trouve que l'enquête sur Free et YouTube rame un peu), soit satisfaite de cette réponse. À suivre…
Image : jeromejj77
