Palm va défricher de nouvelles manières de distribuer les applications réalisées par les développeurs webOS. Le fabricant leur propose ainsi de faire la promotion de leurs logiciels et d'offrir leur téléchargement directement depuis un site web. Ceci plutôt que d'obliger l'utilisateur à se rendre sur l'App Catalog (l'équivalent de l'App Store sur l'iPhone). Le développeur recevra de la part de Palm une URL spécifique qu'il pourra intégrer à son site et que le client cliquera pour récupérer le logiciel sur son téléphone.
Les applications distribuées par ce biais resteront acheminées par Palm, mais elles ne seront pas soumises au processus de validation. Ce sera à son auteur de vérifier qu'il a correctement suivi les consignes de développement. Et si l'application est payante, Palm continuera de prélever 30% sur son prix de vente.
Autre nouveauté, un développeur d'application webOS proposée en open source n'aura pas à payer les 99$ annuels d'inscription au programme de développeur (Palm a récemment recruté deux anciens de Mozilla qui auront peut-être poussé vers cette solution).
Ensuite, Palm va mettre aux enchères des placements prioritaires sur l'App Catalog pour qui veut voir son application poussée en avant. Ces têtes de gondole seront en nombre limité.
Toutes ces possibilités, dont certaines sont une critique en coin de la méthode choisie par Apple, sont complétées par une approche plus classique, lorsqu'on veut simplement figurer sur l'App Catalog. Dans ce cas, le développeur doit payer 50$ pour chaque logiciel qui monte à bord (payant ou gratuit ; les mises à jour ne sont pas concernées). Et son application sera passée en revue par Palm. A l'issue de quoi l'auteur touchera 70% sur le prix de vente.
La boutique en ligne de Palm ne compte aujourd'hui que 125 applications (le Palm Pre est sorti cet été et le kit de développement webOS n'a été mis à disposition de tous que dans un second temps). Autant dire qu'il s'agit maintenant de faire venir les développeurs en nombre plus conséquent pour éviter que l'App Catalog ne ressemble à une épicerie de l'époque soviétique.