“22 fabricants de terminaux Android et 172 modèles différents” c'est le décompte donné par Google France lors de la présentation, relatée par ZDNet, du nouveau Nexus S.
Les responsables de la communication de Google ont mis en avant les spécificités de ce modèle - comme sa compatibilité NFC (communication en champ proche, qui peut avoir vocation à le transformer en clef ou porte-monnaie électronique) ou son absence de bridage.
Et sur ce dernier point, Google, en mettant en relief les avantages de son téléphone souligne aussi quelques inconvénients du principe d'Android. Le Nexus S peut être mis à jour dans les meilleurs délais sitôt qu'arrive une révision de son OS. Une souplesse inconnue d'autres propriétaires d'Androphones.
Mais à écouter Emmanuelle Flahault Franc, chargée de la communication, la balle n'est plus dans le camp de Google “On ne peut pas obliger les opérateurs et les fabricants à pousser les mises à jour. On fournit des guides de bonnes pratiques et les calendriers de nos updates mais chacun a la latitude de choisir. La liberté de choix (hardware et software) est un des piliers d'Android. Mais nous pensons qu'en proposant des terminaux type Nexus S, on pousse les opérateurs à réagir...”.
Le cas des tablettes a été aussi évoqué, avec au fil du temps des évolutions dans le discours de Google. Tantôt Android en l'état n'est pas adapté, tantôt il l'est à peu près “Android a sa place sur les tablettes et ChromeOS sur les netbooks. Android est parfaitement adaptable aux tablettes, d'ailleurs les premiers modèles arrivent. Le seul problème est l'absence d'applications Android développées spécifiquement pour ces appareils.”.
S'agissant de la disponibilité de ce Nexus S en France, rien n'est encore calé avec les opérateurs, ZDNet pour sa part a eu vent d'un probable lancement chez SFR au printemps prochain. Ce qui fait tout de même loin.
