Depuis son lancement, la cover de Facebook peine à se répandre. Les critiques sont nombreuses et les utilisateurs reprochent aux développeurs d’avoir omis des fonctionnalités essentielles sur Android : dock, dossiers, widgets… Des oublis éventuellement liés à une culture iPhone trop présente chez les développeurs.
On rappellera que l’année dernière, Facebook avait mené une campagne afin de promouvoir Android en interne. En fournissant à ses employés des terminaux équipés du système de Google, la jeune pousse espérait améliorer la qualité de ses apps sur cette plate-forme (lire : Facebook : switchez sur Android !).
Avec seulement un million de téléchargements en un mois, Facebook Home est, comme qui dirait, un flop. Grâce à sa cover Android, le réseau social souhaite accroître son audience mobile, mais il semblerait que la culture iPhone de ses développeurs ait été un handicap. C’est en tout cas l’avis de Josh Constine qui, sur le site Techcrunch, explique comment Facebook n’a pas su répondre aux réelles attentes des utilisateurs Android.
D’après lui, la raison de cet échec est toute simple. Les développeurs et testeurs qui ont créé Home sont habitués à iOS et à l’iPhone, d’où quelques lacunes en matière d’utilisation de l’OS mobile de Google. En remplaçant l’écran d’accueil et le lanceur d’applications, Mark Zuckerberg a plus ou moins fait l’impasse sur les widgets et les dossiers d’app. Choses auxquelles les utilisateurs Android sont habitués.
En se focalisant sur l’expérience Facebook, ce sont donc d’importants points qui ont été négligés. Josh Constine considère à juste titre qu’il s’agit là d’un manque de 'droidfooders'. Les développeurs n’étant pas assez imprégnés de la 'culture Android', le produit final n’a pas rencontré le succès escompté.
Outre les nombreux tests négatifs, Facebook Home n’a pas plus de deux étoiles sur le Google Play Store et les premiers bugs ont vite refroidi les utilisateurs (lire : Facebook Home le mal noté). Alors que le chiffre du million de téléchargements est fièrement annoncé, on en sait peu sur le taux de désinstallations. Nombreux sont les curieux qui n’ont fait qu’essayer la surcouche sans y donner suite.

