Archos, l'un des derniers Mohicans français de l'industrie technologique grand public, a connu ces dernières années des résultats en dent de scie. L'entreprise a dévoilé ses résultats pour l'année 2013, qui reflètent une fois de plus ses difficultés sur des marchés particulièrement compétitifs, même s'il y a du mieux. Loic Poirier, qui a remplacé le fondateur Henri Crohas au poste de PDG en mai dernier, avait annoncé des comptes positifs : il a tenu parole.
Archos a généré un chiffre d'affaires de 143,7 millions d'euros sur l'ensemble de l'année, pour un résultat opérationnel de 0,2 million. En terme de revenus, 2012 avait été meilleure avec 154,9 millions d'euros, mais la marge s'était révélée beaucoup plus faible (6,1 millions contre 20,3 millions en 2013), et surtout le groupe a accusé une perte sur les résultats opérationnels, à hauteur de 18,7 millions.
Malgré tout, le résultat net affiche une perte sur l'année écoulée, de 1,4 million d'euros - c'est toujours mieux que les 38,7 millions de pertes de 2012, année durant laquelle Archos a dû supporter une forte provision sur stock.
Néanmoins, les résultats 2013 sont plus encourageants que ceux de 2012, et surtout ils montrent une belle résilience, car le premier semestre avait été catastrophique. Fort heureusement, le constructeur a su se relancer dans la course aux smartphones avec des modèles d'entrée de gamme qui ont trouvé preneurs (même s'il faudra peaufiner les démonstrations produites à l'avenir, lire : Archos noie un smartphone étanche dans Capital).
Le constructeur a très récemment levé le voile sur plusieurs gammes de produits connectés, dont des montres et une plateforme domotique. Par ailleurs, Archos est devenu un partenaire proche de Logic Instrument dans les secteurs de la défense, de l'industrie et de l'entreprise; les premiers fruits de ce rapprochement annoncé fin janvier sont attendus cette année.
[Via : ArchosLounge]