Au 1er février, 12 945 sites ont été autorisés pour la 4G LTE, 11 398 étant en service. Un chiffre en hausse de 3,4 % en un mois, même s’il reste encore loin du nombre d’autorisations en 3G (38 087 sites) et 2G (38 715 sites).
Cette augmentation a surtout profité aux départements d’Ile-de-France, du Nord et des Alpes-Maritimes. Seuls deux départements sont encore totalement dépourvus d’antennes 4G LTE (Cantal et Lozère), neuf n’en comptant encore que moins de dix (Alpes-de-Haute-Provence, Ardèche, Jura, Creuse, Haute-Loire, Haute-Marne, Haute-Saône, Meuse et Yonne).
Près de 4 000 sites sont autorisés dans la bande 800 MHz, plus de 6 250 dans la bande 1 800 MHz et plus de 8 000 dans la bande de 2 600 MHz. Si Orange exploite presque immédiatement la plupart de ses autorisations, SFR et Free Mobile traînent un peu la patte, et Bouygues met le paquet sur le 1 800 MHz au détriment des deux autres bandes.
Le troisième opérateur mobile français est aussi celui qui dispose du plus grand nombre d’antennes 4G LTE actives, 5 896, justement grâce à son autorisation d’émission en 1 800 MHz. Orange comble néanmoins son retard (4 699 sites en service), alors que SFR marque le pas (1 405 antennes actives). Free a activé moins de 1 000 sites, ce qui se ressent sur la qualité de son service en 4G LTE.