Steve Wozniak a un avis sur les grands iPhone et l’Apple Watch
Steve Wozniak a fondé Apple avec Steve Jobs et il a participé non seulement à la création de l’entreprise, mais c’est aussi lui qui a conçu les premiers ordinateurs du constructeur. On peut dire que sans lui, Steve Jobs n’aurait pas été très loin : à l’époque, Steve Wozniak savait concevoir des ordinateurs avec peu de puces, mais beaucoup de fonctions, ce qui était très difficile. Est-ce pour cette raison qu’on lui demande toujours aussi souvent son avis ?
En tout cas, Steve Wozniak a un avis sur tout, comme tout le monde, et puisqu’on le lui demande, il ne se prive pas de le donner. Dernier exemple en date, sur les nouveaux iPhone : cette fois, c’est à l’occasion d’une interview accordée à CNN que Steve Wozniak a donné son avis, non pas sur les nouveaux iPhone 6 — on sait déjà qu’il les adore —, mais sur leur sortie.
« Apple aurait pu avoir une part de marché beaucoup plus importante sur le marché des smartphones s’ils avaient sorti un iPhone avec un écran plus grand il y a trois ans. », selon Steve Wozniak. Le cofondateur d’Apple a même ajouté, pour être sûr que le message soit passé, que l’entreprise aurait pu mieux concurrencer Samsung. Réécrire l’histoire est toujours facile, mais il est évident que le constructeur a perdu quelques clients par le passé sans smartphone de grande taille.
Interrogé sur l’Apple Watch, Steve Wozniak a fait preuve d’un scepticisme prudent : notant que ce n’était pas beaucoup plus qu’un traqueur d’activité, il a quand même reconnu que cette montre connectée était différente de toutes les autres par son statut de produit de mode. Avant de conclure : « Et qui sait ? Peut-être qu’elle se vendra bien. Il y a plein de poignets ! »
Nous avons envie de lui répondre : bien vu.
@rikki finefleur
Il ne parle pas comme un GEEK (mot absurde d'ailleurs),
D'une part Wozniak est l'archétype du Geek canal historique et cette mouvance fondamentale n'est en rien ridicule pour peu qu'on la comprenne dans son sens initiale et premier.
En suite effectivement cette vision du monde qui est la sienne fait que le poids de ses analyses business est des plus discutables.
Désolé mes son statut de cofondateur d'Apple ne lui donne pas de légitimité d'analyste du business qu'il comprend en général très mal comme il le reconnait souvent lui même.
Pour le reste je te laisse à l'aigreur rance de tes éructations frustrées :-)
Il a raison : on a été nombreux déçus de l'iPhone 5 à sa sortie (il y a 3 ans déjà) : on s'attendait pas à gagner une ligne d'icônes mais de vrais centimètres !
@John Maynard Keynes
"Jobs sans Woz aurait fait fortune et eu un impact sur le monde."
Pas sùr. Il aurait peut-être vendu de l'eau sucré... Facile de refaire l'histoire mais de l'œuf ou la poule qui est le premier, je te laisse arbitrer.
@philiipe
Ce n'est bien évidement qu'un jugement personnel basé sur mon vécu et mon expérience, mais des gars comme Wozniak j'en ai croisé de nombreux dans ma vie, des gars comme Jobs j'en ai vu qu'un seul et c'était lui.
Jobs était habité par une vision de la chose informatique, je suis intimement persuadé qu'avec où sans la rencontre avec Wozniak, il aurait fait de grande chose dans l'industrie balbutiante de la micro-informatique.
A minima c'eu été un grand entrepreneur il avait ça dans le sang.
Sans Apple Wozniak eu été un très bon ingénieur faisant une carrière anonyme.
Ce n'ai pas refaire l'histoire c'est juger les hommes et avoir conscience de la hiérarchie des exceptions ;-)
Pardonnez ma curiosté, est-ce que la iWatch va donner l'heure?
La culture des geeks à l'origine vient de la contre-culture Beat/Hippie, etc. Il s'agit en fait d'une translation d'une utopie qui commençait à se casser les dents sur le réel. Ce que la pensée psychédélique (dont l'altération des sens) n'avait pu changer, l'informatique naissante le pourrait.
D'où l'idée constante de Jobs de "changer le monde", les références elles aussi constantes à Dylan et jusqu'au nom d'Apple à une époque où les Beatles étaient des sortes de nouveaux apôtres. D'où le "combat" avec IBM qui à l'époque représentait l'establishment en costard cravate face aux mecs d'Apple pieds nus et cheveux longs.
Woz seul n'aurait pas créé Apple. Il voulait resté chez HP. C'est connu, archi-connu et juste indiscutable aujourd'hui. Mais en temps que bidouilleur de génie, Jobs lui a forcé la main pour qu'il se mette à son service, et, déjà, au service de sa vision. Jobs n'a jamais rien inventé mais était génial pour assembler dans sa tête des éléments encore très épars à cette époque. La visite du PARC a été le signe définitif de sa mission. À ce moment, Woz est déjà "largué". Apple c'est Jobs et Jobs c'est Apple.
Et Apple c'est le monde de demain. C'est la machine au service de l'homme, etc. Et Jobs est le prophète de cette vision. Son ego est assez monstrueux mais son intelligence aussi... Lui seul a cette capacité d'assembler les pièces d'un puzzle improbable quitte à piétiner quelques personnes sur son passage. Jobs "rince" les gens à son service. Une fois que vous lui avez donné ce que qu'il voulait il peut vous jeter comme une vieille chaussette.
La suite est connue aussi. Débarqué d'Apple, il passe aussitôt à la suite (Next) qui sauvera Apple de la débâcle qq années plus tard. Au passage, il modifie radicalement l'industrie du film d'animation. Pas vraiment le genre à livrer des pizzas...
Puis sans tomber dans la dystopie totale, il fait d'Apple une véritable machine de guerre capitaliste avec comme principal argument la séduction des machines. Au final c'est toute l'industrie qui finira par copier cette approche jusqu'aux pitreries récentes de Lenovo. Sans parler de l'opération commando mercenaire de Samsung suite à la sortie de l'iPhone. Discutable mais efficace commercialement parlant.
Jobs était passionnant à écouter (même quand il se trompait). Woz est très sympa mais pas passionnant. Les fondateurs de Google voulait Jobs comme CEO ce qu'il a refusé. Ils n'ont rien demandé à Woz...
Mais pas de méprise, j'aime beaucoup Woz !
@Zoupinou
Je paratage ton pont de vue avec force sauf en ce qui concerne son incipit.
La culture des geeks à l'origine vient de la contre-culture Beat/Hippie, etc. Il s'agit en fait d'une translation d'une utopie qui commençait à se casser les dents sur le réel. Ce que la pensée psychédélique (dont l'altération des sens) n'avait pu changer, l'informatique naissante le pourrait.
S'il y a eu des "doubles allégeances", il me semble difficile de considérer que le développement d'une culture geek sur les campus US au début des années 70 découle de la contre-culture beat/hippie/...
Cela me semble assez réducteur ;-)
Mais pas de méprise, j'aime beaucoup Woz !
Pareil ;-)
Test version bêta
@showbiz787 :
Zouave je
Sobsbskkz
Viens l'âne l'élan
LABBE
Djd
Djdkbe
Dis idées
Dissidence
J'en djdkbe djdb je lève djd
Je djdb djebel djdkbe
Djdkdbdksbdk
Djd j'en
Bieber
Jobs djd
BBrnB
Djdkbevdkdbdkhzjdbdj
Lev djdkbe
Djdkdkdksidb
Je
@Florian Innocente
Belle poésie néo-lettriste ;-)
Arrêtez de vous chamaillez et prenez une DeLorean (volante si ça vous chante ! ;) ) !
@Link1993
L'honnête homme ne peut cautionner les agissements de John DeLorean ;-)
@John Maynard Keynes
"Cela me semble assez réducteur ;-)"
Tu sais bien qu'il est difficile de ne pas être réducteur dans un commentaire de quelques lignes... Il faudrait écrire des livres pour bien expliciter tout ça. Certains existent mais sont, à mon avis, assez moyens.
Néanmoins, je persiste. Sous-estimer l'apport de la contre-culture au monde naissant (à l'époque) de l'informatique est une erreur.
Particulièrement dans le cas de Jobs (voyage en Inde, acid trip, Zen, n'en jetez plus...).
A mixer avec sa "revanche" à prendre en tant qu'enfant abandonné pour l'aspect "dur" du personnage.
Il y a quelques années, les Japonais avaient commandité une étude pour savoir pourquoi leurs cadres en informatique étaient moins créatifs que ceux des U.S. À leur grande surprise, la réponse étaient que les Américains avaient "trippé" à fond et pas eux...
La photo illustrant le croisement arts libéraux/technologie lors d'un keynote de Jobs sur l'esprit d'Apple reprend très exactement le célèbre cliché du panneau Haight/Ashbury de SF, soit l'épicentre du mouvement hippie. Ce n'est pas une simple coïncidence ou qu'un panneau de carrefour ressemble à un autre. Jobs savait toujours très bien quels messages il envoyait, même les quasi subliminaux.
Dans le même ordre d'idée, je ne suis pas certain que l'Apple d'après Jobs ne va pas s'embourber dans une approche trop basée sur le "luxe" pour le luxe (et non pas parce qu'une machine est à concevoir comme un bijou vu son rôle) et un marketing de classes. Interrogations un peu vaines certes et il y a bien longtemps que l'on ne se balade plus pieds nus chez Apple
@Zoupinou
Je peux te garantir que je ne sous-estime pas l'importance de la contre/culture us de l'époque et je te rejoins pleinement sur le fait que Steve Jobs en est un pur produit.
C'est là relation de quasi filiation entre cette contre-culture libertaire et le mouvement geek que je conteste.
C'est pour moi, à l'époque,un mouvement bien moins structuré, sans penseurs, ni théoriciens, ni pensée politique.
Si certains ont apartenu aux deux mouvements et en ont fait naitre une dictrine politique de l'informatique, c'est loin d'être une généralité.
Tu trouveras de pures geek historique totalement réac sans difficulté.
En caricaturant Jobs était le néo beatneak et Woz le Geek.
Le mouvement geek initiale était trés élitiste, fermé sur le microcosme de quelques départements de grandes universités, tourné avant tout sur lui même.
Mais la rencintre des deux mouvement donnant naissance à l'esprit FSF est évidemment riche et passionnante.
J'avaus assisté à une belle conf au MIT sur le sujet il y a quelques années mais je be crois pas qu'il y est de bons ouvrage la mettant en perspective dusponible.
On le remercie pour ce qu'il a a accompli pour la genèse de Apple, mais qu'il arrête de cracher sur tous ce que fait cette société.
Au contraire même si il n'apparaît plus dans l'organigramme, il devrait en être son porte parole et son évangéliste comme l'était Steve Jobs par son aura.
@Narugi17
Il ne faut pas exagérer, Wozniak ne fait quand même pas du Apple bashing, mais il est claire que depuis des décennies la société qu'il a co-créée porte des vision et des choix qui ne sont pas les siens.
Wozniak a au contraire bon fond, certain pourrait être bien plus aigri et rancunier vis-à-vis d''une entreprise qui fût sienne et qui est devenu tout autre chose que ce qu'il aime.
Quant à imaginer Wozniak en évangéliste, c'est impossible et ce pour quelques vision que ce soit. Il n'a ni le charisme, ni la force intellectuelle pour être cela ... ce n'est absolument pas dans ses capacité.
Il n'est ni un Jobs, ni un Stallman ;-)
PS : Dans les belles choses de Wozniak, il racontait continuer à pensé à l'Apple II et avoir trouvé récemment une manière de simplifier encore l'économie de composant de son design, c'est ça Wozniak, un gars qui est passionnant quand il parle boulons/rondelles, pas quand il cherche à monter en abstraction ;-)
@Narugi17
"il devrait en être son porte parole et son évangéliste comme l'était Steve Jobs par son aura."
Bah non, je trouve pas. Il n'est pas responsable d'Apple ni de son image. Il est libre de sa parole et c'est très bien comme ça. Pour Jobs, c'était différent, il incarnait Apple malgré lui même quand il n'en faisait plus parti.
Pourtant quand on relis son interview dans Wired avant son retour chez Apple, il avait la dent très dure contre elle... Woz et ses remarques sommes toutes assez banales est un enfant de cœur à côté.
@John Maynard Keynes
"C'est là relation de quasi filiation entre cette contre-culture libertaire et le mouvement geek que je conteste."
Sur le fond nous sommes d'accord. On retombe entre autre sur un débat idéologie/pragmatisme et... pouvoir. Peut-être pas le lieu idéal d'en discuter, on va barber tout le monde !
Mais merci de cet échange.
@Zoupinou
Merci à toi ;-)
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