Apple a intégré dans iOS une fonction de transfert de contenus depuis des services concurrents à Apple Music pour les candidats au switch. Cette possibilité n'est offerte — pour le moment ? — qu'aux utilisateurs en Australie et en Nouvelle-Zélande, précise la page d'explications publiée depuis le début de la semaine.

Le déménagement de ses morceaux, albums et playlists depuis un concurrent d'Apple Music est assuré a priori par SongShift dont c'est la spécialité. Mais l'option est intégrée dans les réglages d'Apple Music, il n'y a pas besoin d'installer une app supplémentaire et la page ne précise pas non plus de version particulière d'iOS. Par contre le Mac n'est pas cité, uniquement les iPhone, les iPad et les terminaux Android. On peut cependant lancer la procédure depuis la version web d'Apple Music.

L'utilisateur choisit dans une liste le service concurrent qu'il utilise puis il sélectionne son contenu et ses playlists — uniquement les siennes, pas celles qui ont été créées par le service. Une fois l'analyse terminée, on peut demander le transfert avec une correspondance des titres dans sa bibliothèque Apple Music. Si des titres n'ont pas été trouvés côté Apple, on peut les passer en revue et choisir des équivalents parmi ceux proposés.

Cette fonction avait été aperçue par hasard il y a plus d'un an dans une bêta de la version Android de l'app d'Apple, mais il n'y avait eu aucun développement visible depuis ni communication d'Apple sur l'arrivée d'une telle fonction.

Apple Music teste l'import de playlists de services concurrents 🆕

Apple Music compterait autour de 100 millions d'utilisateurs (payants et en période d'essai), d'après des confidences recueillies par The Information. Apple, en interne, ne s'attendrait pas à voir ce chiffre beaucoup progresser. En comparaison, Spotify a annoncé le mois dernier en être à 678 millions d'utilisateurs dits actifs dont 268 millions sont des abonnés aux formules payantes.

Apple TV+ serait le seul service d’Apple à ne pas être rentable

Le transfert de ses contenus est l'étape la plus délicate lorsqu'on veut changer de service, celle qui peut refréner les envies. Plusieurs services existent, mais en intégrant cette possibilité directement dans son système, Apple pourrait convaincre certains utilisateurs à franchir le pas. Reste à faire connaître cette option, on verra si Apple en fait la promotion d'une manière ou d'une autre.

Apple a le goût de la synchronisation des publicités... et la nouveauté d’Apple Plans vient encore une fois le rappeler. Alors que Cupertino a annoncé une nouvelle série dédiée à la poursuite des fameuses étoiles du Guide Michelin sur Apple TV+, elle annonce une semaine plus tard l’intégration des conseils et notes du fameux guide dans Plans, aux USA dans un premier temps.

Ainsi, chacun pourra savoir en cliquant sur le nom du restaurant convoité s’il est digne d’être visité, ou si définitivement, ce manque d’étoiles à la carte implique d’effectuer une nouvelle recherche. Les informations contiendront les étoiles, mais aussi les étoiles vertes introduites en 2022 qui récompensent la gastronomie éco-responsable, le Bib Gourmand, pour se remplir la panse de bonnes choses à prix modéré, et les « clés » pour les hôtels.

Gwendal Poullennec, directeur international des Guides Michelin, apporte la confirmation du partenariat et sa satisfaction :

Nous sommes heureux d’apporter l’expertise des Guides Michelin à Apple Plans. L’intégration des notes, avis experts et services de réservation des Guides Michelin dans Apple Plans permettra d’améliorer de manière significative l’accessibilité au public de ces expériences gastronomiques et hôtelières. En apportant les notes des Guides Michelin sur les restaurants et hôtels dans Apple Plans, nous offrons aux voyageurs et amateurs de gastronomie un accès facile et pratique aux recommandations et informations triées par Michelin pour une expérience mémorable.

En plus du Guide Michelin, Apple Plans devrait accueillir très bientôt les avis de The Infatuation, site américain dont la réputation est proche du fameux guide rouge du bibendum, et Golf Digest, répertoriant les avis éclairés sur les différents terrains de golf dans le monde.

Apple Plans incorporera progressivement ces notes, et permettra de filtrer les adresses suivant les avis de ces guides. Si certains services restent limités aux USA, le Guide Michelin étant international, il devrait s’étendre petit à petit à d’autres destinations dont la France.

Alors que la 5G Stand Alone commence à peine à trouver son chemin en France avec Free puis Orange (et encore, ne la cherchez pas pour le moment sur iPhone, son utilisation demande une mise à jour), les opérateurs préparent déjà l’arrivée de la prochaine norme de communications mobiles... la 6G. Et comme le rapporte Univers Freebox, les fournisseurs européens veulent avant tout encore plus de fréquences.

C’est par un courrier aux autorités de régulation européennes que 12 opérateurs dont Orange, Deutsche Telekom, TIM ou encore Vodafone ont fait état d’une exigence en vue de déployer le prochain réseau mobile : l’attribution complète de la bande des 6 GHz aux opérateurs mobiles. Pour appuyer leur demande, ces derniers rappellent au régulateur que les USA et la Chine ont déjà ouvert cette bande de fréquence aux appareils mobiles, en 2020 et 2023 respectivement.

Selon eux, la prochaine norme utilisant des blocs de 200 MHz, un minimum de 600 MHz dédiés est une obligation, sans quoi la norme ne servira pas à grand chose, et l’Europe se retrouverait donc à la traîne face aux deux géants.

Les opérateurs forcent d’autant plus la main qu’ils ont peur qu’une partie de ces fréquences ne leur passe sous le nez, les fabricants de matériel wi-fi lorgnant déjà sur le haut de ce spectre, déjà occupé par une partie du wi-fi 6E. Le moment de ces doléances n’est pas non plus anodin, le Radio Spectrum Policy Group de l’Union européenne devant adopter d’ici juin une position préliminaire sur l’utilisation de la bande des 6 GHz.

Pour finir d’influencer les décideurs publics, les opérateurs mobiles tentent de jouer sur l’appellation commerciale, susurrant que 6 GHz et 6G, ça va tellement bien ensemble, qu’il serait dommage de ne pas les marier...

Alors que pendant longtemps les iPhone ont été des exemples de frugalité au niveau de la mémoire, embarquant généralement bien moins de mémoire que leurs cousins Android, les choses ont tendance à s’équilibrer depuis quelques générations. Et selon ETNews, l’iPhone du vingtième anniversaire ne devrait pas ralentir la nouvelle gourmandise de mémoire.

Ainsi, l’iPhone de 2027 devrait être le premier à faire usage de mémoire dite HBM, pour High Bandwith Memory. Ce type de mémoire empile plusieurs puces de DRAM les unes sur les autres, permettant à la fois de réduire la place utilisée par la mémoire, d’augmenter la bande passante, et de diminuer la consommation.

Si l'augmentation de bande passante est bienvenue, la faculté d'empiler jusqu’à 8 puces de DRAM les unes sur les autres permet un beau gain en place et d’augmenter considérablement la mémoire embarquée dans l’appareil sans pour autant empiéter sur le reste des composants. Comme d’habitude, cette mémoire serait placée au-dessus du SoC d’Apple, qui comprend CPU, GPU, NPU et divers autres composants.

Les deux plus gros fabricants de mémoire HBM seraient dans la course, à savoir Samsung et SK Hynix. Étant donné la taille du contrat à signer, les deux concurrents sont amenés à batailler ferme pour le remporter.

Parmi les autres avancées de cet iPhone à venir, le contrôleur de l’écran OLED devrait passer à 16 nm, lui permettant de moins consommer et de moins chauffer. C’est aussi avec l’iPhone du vingtième anniversaire que devrait arriver un écran débordant sur les quatre côtés, avec un appareil quasi intégralement en verre, la caméra frontale et le système Face ID devant se retrouver sous l’écran. Celui-ci devrait être produit par Samsung.

Enfin, la batterie pourrait elle aussi voir une amélioration significative, avec une cathode sans graphite, permettant une augmentation de l’autonomie et du nombre de cycles.

Il n’est pas étonnant de voir Apple chercher à augmenter à tout prix la mémoire vive de ses appareils, l’intelligence artificielle étant très gourmande de mémoire, et Apple voulant réaliser une majorité des calculs en interne sur l’appareil. Il faudra patienter encore un petit peu pour voir cet iPhone, qui promet au fil des rumeurs de porter bon nombre de nouveautés.

Le marché déjà fort encombré des forfaits eSIM pour l’étranger accueille un nouvel acteur en la personne de Bouygues Telecom. Enfin, si la nouvelle plateforme International SIM porte les couleurs de l’opérateur, elle est en réalité opérée par la petite entreprise CG Communications. Il n’y a même pas de passerelle avec le compte client de Bouygues Telecom, il faut se créer un compte à part entière pour acheter une eSIM.

Hormis son branding Bouygues Telecom qui lui assure un bon coup de pub, International SIM n’a aucun intérêt particulier par rapport à Ubigi, UPeSIM, Saily et aux dizaines d’autres plateformes du même genre.

Les forfaits eSIM sont pratiques quand on voyage en dehors de l’Union européenne : ils permettent de se connecter au réseau du pays étranger sans faire exploser sa facture télécom et sans avoir à réceptionner une SIM physique. Il faut prendre le temps de la comparaison, car les offres sont différentes d’une plateforme à l’autre. Outre la quantité de data disponible, il faut vérifier la durée de validité des forfaits.

Pensez aussi à regarder les pass voyages proposés par votre opérateur. Ils sont souvent plus chers que les eSIM, mais pour certaines destinations et certaines durées, ils peuvent tout de même valoir le coup. C’est le cas du pass voyage de Sosh par exemple : 35 Go + 30 min d’appels + 50 SMS valables 31 jours pour 29,99 €, ce n’est pas délirant pour une utilisation au Japon ou ailleurs. De plus, les options internationales des opérateurs présentent l’avantage de ne pas avoir à gérer une seconde SIM sur son iPhone.

Comment bien choisir son forfait eSIM pour un voyage à l'étranger