Alors que l’essentiel de la croissance du marché des smartphones s’effectue désormais sur le milieu et le bas de gamme, ARM propose une spécification adaptée aux besoins de ces appareils moins chers. Point de 64 bits ou de vitesse maximale ici : les puces Cortex-A17 sont conçues pour consommer moins à performances constantes.
On peut voir la spécification Cortex-A17 comme une prolongation de la spécification Cortex-A15 qui est au cœur des puces Nvidia Tegra 4 et Samsung Exynos 5. Elle est basée sur le même jeu d’instructions (ARMv7-A), devrait offrir des performances similaires à fréquence égale, et ouvre la possibilité de concevoir des puces quadricœurs.
Contrairement à la spécification Cortex-A12 des processeurs milieu de gamme actuels et comme la spécification Cortex-A15, la spécification Cortex-A17 inclut par ailleurs la technologie Big.Little d’ARM. Les cœurs Cortex-A17 pourront ainsi être associés à des cœurs Cortex-A7 peu performants mais très économes — les puces Tegra 4 et Exynos 5 fonctionnent déjà de la sorte.
Les processeurs Cortex-A17 ressemblent donc beaucoup aux processeurs Cortex-A15, à ceci près qu’elles seront plus économes et qu’elles ont été conçues pour être associées à des puces graphiques plus efficaces et plus performantes (ARM Mali-V500). Dédiées aux appareils de milieu de gamme mais aussi aux téléviseurs connectés, les puces Cortex-A17 devraient se généraliser en 2015.
MediaTek a néanmoins fait part de son intention de commercialiser les premiers processeurs Cortex-A17 dès le deuxième trimestre de cette année. Le MT6595 sera composé de quatre cœurs Cortex-A17 à 2,5 GHz et de quatre cœurs Cortex-A7 à 1,7 GHz et pour la première fois d’une puce de décodage 4K H.265. Il n’est pas impossible qu’Apple elle-même exploite cette spécification comme base de futures puces Ax destinées à l’Apple TV ou à des iPhone et iPad de milieu de gamme.