Nintendo n’a pas besoin de ses jeux mobiles pour gagner de l’argent. Le constructeur et éditeur de jeux vidéo a opéré une spectaculaire remontada depuis le lancement au printemps de la Switch, sa dernière console de salon et mobile. C’est bien simple, l’appareil a cartonné dans les rayons avec 4,7 millions d’unités vendues depuis le mois de mars, dont 1,97 million durant le premier trimestre fiscal de l’entreprise (qui s’est achevé le 30 juin).
Avec des hits comme Super Mario Kart 8 Deluxe, Zelda : Breath of the Wild, le tout récent Splatoon 2 et le futur Super Mario Odyssey, Nintendo marche sur l’eau et l’objectif de 13 millions de Switch écoulés d’ici mars prochain semble tenable. Si le constructeur parvient évidemment à produire suffisamment pour étancher la demande : la console est encore bien difficile à acheter ! Voilà un contraste saisissant avec le flop de la Wii U…
Cette bonne fortune se lit dans le résultat opérationnel du groupe : il se monte à 124 millions d’euros sur le trimestre, alors que l’an dernier à la même période, Nintendo perdait plus de 40 millions d’euros. Le chiffre d’affaires a été de 1,2 milliard d’euros, dont 70 millions tirés de l’activité “jeu mobile” du groupe. Elle regroupe essentiellement les ventes issus de Super Mario Run, Fire Emblem Heroes, Miitomo, ainsi que l’argent généré par Pokémon GO (Nintendo possède une part dans la Pokémon Company).
Grâce à l’étincelante santé de la Switch, l’éditeur va pouvoir prendre son temps pour peaufiner ses prochains titres destinés à iOS et Android. C’est d’ailleurs le cas pour Animal Crossing, qui aurait dû être proposé avant le mois de mars et qui finalement, sera disponible cette année sans plus de précision.