BlackBerry mise sur le Priv, son nouveau smartphone sous Android, pour se refaire la cerise. John Chen, le CEO de l’entreprise, a annoncé en début de mois que si le constructeur ne vendait pas au moins 5 millions de smartphones par an, il allait cesser purement et simplement cette activité de conception mobile pour se concentrer sur ses solutions logicielles multi-plateformes. Et le Priv est la carte maîtresse (et ultime ?) de l’ancien numéro 1 sur le marché du smartphone.
Les précommandes de l’appareil ont débuté au Royaume-Uni et aux États-Unis. Outre-Manche, il n’existe pas encore de version débloquée, il faut en passer par un forfait avec engagement ; les opérateurs le proposent à partir de 32,50 £ par mois (chez O2). Aux États-Unis, il est possible d’acheter le Priv en version débloquée à partir de 749 $, où il ne fonctionnera qu’avec les réseaux AT&T et T-Mobile. Cela positionne le mobile dans le haut de gamme où il aura fort à faire face aux Galaxy S6 et autre iPhone 6s qui occupent ce segment.
Rappelons que le Priv intègre un écran de 5,4 pouces (2 560 x 1 440, 540 ppp), un processeur Snapdragon huit cœurs 1,8 GHz, 3 Go de RAM, 32 Go de stockage, un appareil photo de 18 mégapixels, une batterie de 3 410 mAh ainsi qu’un clavier coulissant. Les livraisons débuteront le 6 novembre au Royaume-Uni, dix jours plus tard aux États-Unis.