La dernière nouveauté imaginée par Instagram ne va pas plaire à grand monde : le réseau social peut désormais afficher des publicités qui doivent rester affichées à l’écran pendant quelques secondes. Quand elles apparaissent, le fil de publications est bloqué et un compteur affiche le nombre de secondes restantes où l’utilisateur doit regarder la publicité en question, avant de pouvoir reprendre une activité normale. Meta a confirmé l’information auprès de TechCrunch, tout en notant qu’il s’agissait pour le moment d’une expérimentation.

Comme on pouvait s’en douter, l’expérimentation ne passe pas très bien auprès des utilisateurs qui n’apprécient pas de ne plus pouvoir accéder à leur app normalement. Le compteur bloque Instagram pendant toute la durée et la seule action possible est de toucher sur le petit i à côté qui confirme que ces publicités s’afficheront de temps en temps.

Meta n’a pas répondu au site sur l’étendue géographique du test, ni sur le nombre d’utilisateurs concernés. On imagine que le géant des réseaux sociaux attend de jauger l’intérêt pour ces publicités obligatoires, à la fois pour ses propres revenus et par rapport au niveau de rejet de ses utilisateurs. À l’heure actuelle, seuls les clients européens peuvent payer pour ne plus voir de publicités dans Instagram comme Facebook, c’est une mesure prise en réponse au DMA. Dans le reste du monde, il n’y a pas le choix et ces publicités bloquantes se généraliseront peut-être.

Deux modèles d'Apple TV ne seront plus pris en charge par Netflix à compter de cet été. À partir du 31 juillet, les Apple TV de la seconde et de la troisième génération ne pourront plus utiliser l'app du service de streaming. Ces boitiers sont sortis respectivement en 2010 et 2012, le premier lisait le 720p, le second le 1080p pour la première fois. Tous les deux sont déclarés obsolètes chez Apple.

L'information date d'il y a quelques semaines, mais certains utilisateurs de ces boitiers peuvent recevoir seulement maintenant le courriel qui les prévient de cette mise à la retraite. Elle comprend aussi des téléviseurs connectés de LG, Samsug et Sony vieux d'une dizaine d'années et concernés par une faille de sécurité.

La WWDC 2024 n'aurait rien de neuf pour le matériel et pas d'Apple TV non plus

EDF & Moi, l’app officielle du fournisseur d’électricité historique en France, a reçu une mise à jour avec, une fois n’est pas coutume, un changement d’interface. La dernière version revoit le tableau de bord, qui accueille les utilisateurs par défaut. Sa présentation a changé et elle est plus sobre, avec moins de couleurs qu’avant et notamment plus les gros blocs rouge, orange et vert en haut. Le bleu domine désormais, même si ce n’est pas le plus important. Le plus gros changement concerne en réalité l’ordre des éléments affichés sur cet écran : il est dynamique et doit s’adapter en fonction du contexte.

Les créateurs de l’app indiquent dans les notes de version que « les tuiles [sont] réordonnancées en fonction de ce qui est le plus utile pour vous ». Ça c’est la théorie du moins. En pratique, EDF & Moi affiche en haut de mon tableau de bord la couleur des jours Tempo, ce qui n’a aucun sens puisque l’on est en pleine période bleue jusqu’à l’automne prochain¹. Si je pouvais organiser les sections de cet écran, je ne mettrais certainement pas les jours Tempo en avant à la belle saison, même si c’est une bonne idée en hiver.

Quoi qu’il en soit, le tableau de bord reste géré par l’app et vous n’avez pas la main dessus, mais il est aussi optionnel. Vous pouvez choisir dans les réglages internes d’ouvrir sur la vue « Mon fil d’actu » qui est la plus utile pour suivre votre consommation au quotidien, si vous avez activé le partage de données depuis le compteur connecté Linky.

Vous voulez utiliser l’application France Identité pour faire une demande de procuration de vote pour les élections européennes ? Vous devez avoir pour cela une identité numérique certifiée, un niveau de sécurité plus élevé qui s’obtient lors d’un face-à-face avec un agent en mairie. La directrice de France Titres (ex-Agence nationale des titres sécurisés) a annoncé que cette démarche allait être facilitée.

« Notre objectif, c’est qu’à partir de cet automne, il n’y ait plus besoin d’aller en mairie de façon spécifique, mais qu’on puisse certifier son identité au moment où on vous remet votre carte d’identité », a déclaré Anne-Gaëlle Baudouin à Acteurs Publics à l’occasion du salon VivaTech fin mai. En un seul rendez-vous, les citoyens pourront ainsi récupérer leur nouvelle carte d’identité électronique et faire certifier leur identité numérique (s’ils le souhaitent, il n’y a aucune obligation à utiliser France Identité).

Actuellement, il faut nécessairement faire un déplacement supplémentaire en mairie, avec ou sans rendez-vous selon les municipalités, pour recevoir cette certification. La vérification en elle-même est rapide : il faut présenter à l’agent le QR code généré par France Identité, sa carte d’identité et ses doigts pour un contrôle des empreintes digitales. Vous trouverez tous les détails dans l’article suivant :

Test de France Identité : comment importer sa carte d’identité et son permis de conduire dans son iPhone

L’identité numérique certifiée permet donc de justifier son identité en vue d’une demande de procuration de vote et elle ouvrira la porte à d’autres démarches sensibles. Les mairies ne sont pas toutes habilitées à fournir cette certification, mais leur nombre progresse vite. On est passé d’environ 300 à 1 000 mairies partenaires en l’espace d’un mois, ce qui représente un tiers de l’ensemble des communes qui délivrent des cartes d’identité et des passeports.

La directrice de France Titres a également fait savoir que 560 000 personnes avaient créé leur identité numérique. Le principal frein à l’adoption de France Identité est la nécessité d’avoir une carte d’identité électronique, une obligation qui s’explique par le fait que l’application s’appuie sur les données stockées dans la puce de cette carte.

« Il y a aujourd’hui 20 millions de Français qui ont cette carte. D’ici à la fin de l’année, la moitié des détenteurs de carte d’identité auront la nouvelle carte d’identité », a noté Anne-Gaëlle Baudouin. Le renouvellement des cartes sera accéléré dans les prochains mois avec l’ajout d’un motif spécial pour tirer parti de l’application France Identité.

Test de France Identité : l’application prouve-t-elle son utilité au quotidien ?

On ne pense pas à AliExpress pour acheter des produits Apple et pour cause, c’était l’assurance de recevoir une contrefaçon. Les temps changent toutefois et on trouve désormais de vrais iPhone en vente sur la boutique chinoise. Avec des tarifs qui défient toute concurrence, comme cet iPhone 15 qui tombe autour des 530 € quand on saisit le code FRSC80 avant de passer commande. Quand on sait que les meilleurs prix pour ce même modèle en neuf en France sont descendus juste sous la barre des 800 €, ce tarif meilleur que celui d’un iPhone 13 reconditionné fait rêver.

Cela ressemble à l’affaire du siècle, mais est-ce une trop bonne affaire pour être vraie ? AliExpress est une boutique excellente pour acheter des produits pas trop chers directement depuis leurs usines de production en Chine et je l’utilise régulièrement pour acheter des appareils, surtout dans le monde de la domotique. On y fait d’excellentes affaires, mais sur des produits qui sont vendus à tous petit prix, pas sur un iPhone vendu plusieurs centaines d’euros. Certes, avec plus de 430 € de moins que le tarif officiel, c’est un prix incroyablement excellent pour un iPhone 15 neuf. Encore faut-il être sûr de recevoir un iPhone 15 neuf.

Les avis semblent suggérer qu’il s’agit bien de modèles neufs encore emballés par Apple, et non pas de modèles reconditionnés ou pire, de contrefaçons. Les critiques pointent surtout le temps d’expédition, même si le vendeur indique que les iPhone sont expédiés depuis l’Espagne et non la Chine, ce qui ne semble pas toujours être le cas. Un lecteur a tenté l’expérience avec un iPhone 15 Pro à 820 € (en saisissant le même code FRSC80 avant la commande) chez ce même vendeur et le sien semble expédié depuis la Chine, contrairement à ce qui était promis. La fiche AliExpress suggère des livraisons à partir de la mi-juin et mieux vaut faire preuve de patience.

Quand bien même vous recevrez un iPhone 15 légitime et neuf, cela ne veut pas dire que c’est nécessairement une bonne affaire pour autant. Il s’agit de modèles équipés d’un tiroir capable de stocker deux cartes nano SIM physiques, une particularité qui est réservée aux iPhone vendus en Chine, à Hong-Kong et Macao. Ces modèles sont privés d’eSIM, ce qui veut dire que vous devrez obligatoirement disposer de la puce entourée de plastique fournie par votre opérateur mobile. Selon vos besoins, cela peut toutefois être un avantage, pour avoir deux lignes mobiles associées chacune à sa carte SIM.

Moins positif, des fonctions peuvent être bloquées par défaut, voire entièrement, sur les iPhone conçus pour le marché chinois. En particulier, les appels Wi-Fi et FaceTime audio peuvent être coupés sur ces modèles, même si ce n’est pas systématique sur les iPhone à deux SIM : seuls ceux destinés à la Chine et Macao sont concernés, pas ceux qui sont vendus à Hong-Kong. Les appels Wi-Fi dépendent normalement de l’opérateur, si bien qu’il est possible que la fonction soit activée malgré tout. En revanche, les appels d’urgence par satellite ne seront pas proposés sur ces modèles et vous n’aurez a priori aucun recours.

iPhone acheté à l’étranger : attention aux éventuelles fonctions manquantes

Vous pourrez par contre changer la langue et la région de l’iPhone et vous devriez ainsi avoir un appareil Apple assez proche de ceux vendus sur le continent européen. En théorie, vous bénéficierez aussi des règles spécifiques au DMA, Apple se basant sur votre compte ainsi que la position géographique de l’appareil, pas sur l’origine du modèle.

À vous de voir si ces désagréments potentiels sont compensés par le prix demandé pour ces iPhone vendus sur AliExpress.

En 2024, les smartphones pliants représentent une infime portion des ventes globales, mais ils ne sont plus une curiosité technologique et leur avenir n'est peut-être plus incertain. D'après le cabinet TrendForce, les livraisons de smartphones pliants vont représenter 17,8 millions d'unités en 2024, c'est à peine 1,5 % du marché. Une goutte d'eau. En dépit de prix élevés et de coûts de réparation qui le sont tout autant, cette part pourrait progresser à 4,8 % d'ici 2028.

Le chemin est encore long avant que cette catégorie ne pèse de manière significative. L'absence d'Apple est un autre facteur qui ralentit cette progression. Toutefois le pliable ne paraît plus condamné sur l'autel des technologies originales qui passent une tête puis disparaissent. Samsung, qui fait beaucoup pour tenter de populariser cette famille, n'en est plus le roi incontesté de ce marché, car la concurrence s'est activée. Il y a seulement deux ans, Samsung tenait 80% de ce marché, observe TrendForce, puis sa part a glissé à 60 % et 50 % actuellement.

Il y a quelques jours, le cabinet Counterpoint notait aussi un renversement dans le rapport des forces chez les fabricants de pliables. Au premier trimestre 2023, Samsung s'accaparait 58% du marché contre 35% au début 2024. Motorola et Honor lui ont pris des parts d'un côté, et de l'autre la tenaille est tenue par Huwai passé de 14% à 35% en un an. La faible présence en général de Samsung en Chine lui complique les choses face à des acteurs locaux.

Le prix de ces appareils reste un obstacle à leur plus large diffusion, mais de plus petits acteurs comme le chinois Nubia tentent de jouer la carte d'une accessibilité tarifaire. Comme le Flip 5G de 6,9" vendu moins de 600 €. Quant à savoir qui du format "livre" (ouverture horizontale) ou du format "poudrier" (ouverture verticale) va l'emporter, les deux restent sur le ring. Le premier a largement pris l'avantage au premier trimestre en Chine sur le second. Mais de nouveaux "flip" à ouverture verticale sont attendus chez Samsung… et chez Honor et Xiaomi qui n'en ont pas encore à leur catalogue.

Apple a lâché la bride par rapport aux émulateurs sur l’App Store et autorise depuis quelque temps ceux pour consoles rétro. On a dernièrement vu arriver Delta (GBA, DS), Retroarch ou encore PPSSPP (PSP). Un petit nouveau vient d’être mis en ligne : Folium, qui est le premier à embarquer de quoi émuler la Nintendo 3DS. La console a été lancée en 2011 et produite jusqu’en 2020. La boutique en ligne a tiré le rideau début 2023.

Folium est un émulateur open source prenant en charge différentes manettes. Il est assez brut de décoffrage et ne propose pas de réglages graphiques ou de personnalisation des contrôles. On peut juste charger ses jeux avant d’appuyer sur démarrer, tandis que l’interface n’a pas été optimisée pour iPad. Ce manque de finitions s’explique sans doute par le fait que le programme est encore assez récent en comparaison d’un Delta, en cuisine depuis une dizaine d’années.

Que vaut-il une fois en jeu ? C’est correct… pour peu que vous ayez un appareil très récent. J’ai testé deux jeux sur mon iPhone 15 Pro sur lesquels j’ai subi pas mal de saccades, que ce soit au niveau du son ou des animations. Les choses sont un peu mieux sur un iPad Pro M4, mais ce n’est jamais parfaitement fluide. Cela vient du fait qu’Apple n’autorise pas la compilation à la volée (JIT), qui est nécessaire pour obtenir des performances correctes. Les jeux se ferment dès que vous quittez l’app, et il n’y a pas de sauvegarde automatique.

Ci-JIT l’espoir de voir l’émulateur Dolphin porté sur iPhone

Plusieurs utilisateurs se plaignent de performances médiocres même sur un iPhone 15 qui est pourtant loin d’être à la rue techniquement. Un utilisateur de Reddit a testé Folium sur un iPhone 12 et explique que le résultat est loin d’être à la hauteur pour jouer décemment. Cela semble en revanche plus tolérable sur les iPad M1 ou plus, bien qu’il faudra une manette pour une prise en main agréable. Notons que les performances peuvent grandement varier selon les jeux émulés.

Folium est vendu 5,99 € sur l’App Store, mais peut aussi être sideloadé gratuitement si vous souhaitez l’essayer avant d’acheter. Les plus patients auront sans doute mieux fait d’attendre la mise en ligne de l’émulateur Provenance, dont les performances sont visiblement meilleures pour la 3DS et qui ne devrait plus trop tarder à arriver.